Cinquante nouveaux récits portant sur des bonnes pratiques illustrent la PAC en action

Notre dernière série de récits portant sur des bonnes pratiques vise à aider à inspirer, créer et partager des avantages de projets similaires dans toute l'Europe rurale. Ce nouveau lot de publications, à lecture rapide, présente les 24 finalistes des Agricultural & Rural Inspiration Awards (ARIA) 2023 et, collectivement, les 50 nouveaux récits portant sur des bonnes pratiques couvrent chacun des trois objectifs généraux de la PAC. Ces récits mettent en lumière un éventail de possibilités offertes par la PAC pour le financement de sujets socio-économiques et environnementaux importants.

Les sols sont l'un de ces sujets et la conservation de la productivité des sols de l'UE ne protège pas seulement les racines de nos approvisionnements alimentaires, mais elle fournit également une base fondamentale pour tous les écosystèmes ruraux. Les défis climatiques (et autres) continuent d'accroître la demande de solutions évolutives basées sur la nature qui préservent la santé des sols, et plusieurs finalistes d'ARIA ont présenté ce que la PAC peut faire pour y contribuer. Par exemple, les conclusions de la bonne pratique présentée par l'Espagne, sur la croissance et l'application de mycorhizes à la ferme, pourraient constituer une « solution miracle » naturelle pour la conservation des sols dans toute l'Europe. Son génie réside dans sa simplicité. Il s'agit d'enrichir naturellement les sols agricoles avec des racines de champignons indigènes qui renforcent la fonctionnalité du sol et favorisent son autorégénération.

Les avantages des mycorhizes sont scientifiquement établis depuis des siècles, mais leur utilisation commerciale dans l'agriculture n'est pas (encore) très répandue. La valeur démonstrative de ce projet financé par la PAC est renforcée par le fait que ses bonnes pratiques peuvent être reproduites sur tout le continent et que son succès peut facilement être mesuré à l'aide d'indicateurs standard de la qualité des sols. ARIA et d'autres prix organisés par les réseaux nationaux donnent une plus grande visibilité à des projets importants, novateurs et inspirants comme celui-ci. Ils contribuent à donner plus d'importance aux actions du projet et offrent la possibilité d'en reproduire les avantages.

L'importance agroécologique des champignons naturels du sol est également soulignée par un autre de nos nouveaux récits portant sur des bonnes pratiques, qui décrit un cours de formation aux compétences rurales que la PAC a cofinancé pour les agriculteurs irlandais. Le projet d'alphabétisation et d'amélioration de la biodiversité des sols a appliqué des processus d'animation ascendants pour sensibiliser aux principes globaux de l'agroécologie orientés vers les agriculteurs et renforcer les compétences dans ce domaine. Les participants au projet ont appris à produire des cultures ayant une densité de nutriments plus complexe en appliquant des approches agroécologiques à la gestion des sols résistants au climat. Une citation dans le récit portant sur des bonnes pratiques de l'un des agriculteurs impliqués résume les réalisations de ce projet de coopération : « Apprendre à connaître le sol me permet de mieux le gérer et le soigner. Comprendre le monde sous nos pieds nous permet de pratiquer une agriculture plus durable et plus respectueuse de l'environnement ».

Les techniques participatives et les modèles de coopération financés par la PAC figurent dans un plus grand nombre de nouveaux récits portant sur desxf bonnes pratiques, comme le projet estonien soutenant la gestion durable du climat des forêts de tourbières drainées à Pirkanmaa. La paludiculture est l'une des pratiques de gestion des terres que la PAC peut soutenir par l'intermédiaire d'éco-régimes. Cet exemple de projet consistait à développer les compétences rurales en matière de tourbières pour de nombreux bénéficiaires, notamment par le biais de « séminaires agricoles » (farminars) qui offraient des possibilités d'apprentissage par les pairs très appréciées. Ces webinaires axés sur les agriculteurs constituent une forme de formation flexible qui peut être programmée en fonction des horaires de travail des agriculteurs, tout en réduisant les incidences sur le transport et le climat.

Il est bon de rappeler que les avantages du financement de la PAC vont au-delà de l'agriculture. Les projets visant à renforcer le tissu social de l'Europe rurale sont également illustrés par la nouvelle série de bonnes pratiques. Le projet roumain Caiac Smile, finaliste de l'ARIA, en est un excellent exemple. Il a reçu des fonds LEADER pour aider les jeunes générations ayant des besoins particuliers à profiter de la campagne grâce à une nouvelle installation de tourisme rural offrant des services de sports nautiques adaptés à tous les handicaps. Travaillant en partenariat avec un prestataire de services sociaux agréé, le projet aide des jeunes vulnérables à acquérir des compétences de vie indépendantes d'une manière amusante et active.

Autre finaliste d'ARIA axé sur des objectifs sociaux et figurant dans notre dernière série de récits portant sur des bonnes pratiques : le projet belge Food Act 13. Cette initiative inspirante permet non seulement d'éviter le gaspillage de denrées alimentaires fraîches en les distribuant à plus de 5 000 familles dans le besoin, mais elle a également permis de former et d'autonomiser plus de 130 chômeurs de longue durée, en majorité des jeunes. D'autres résultats sociaux du cofinancement de la PAC peuvent être observés dans l'article portant sur les bonnes pratiques décrivant l'aide apportée par LEADER à la construction d'une aire de jeux pour les enfants, les jeunes et les adultes dans le village slovaque de Terňa.

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