La production alimentaire et les pratiques agricoles peuvent avoir des effets à la fois positifs et négatifs sur la biodiversité. Les interactions entre l'agriculture et la biodiversité jouent donc un rôle essentiel pour la résilience de la production alimentaire et la gestion durable des ressources. Cela peut être le cas en favorisant la pollinisation des cultures et la lutte contre les nuisibles et les maladies, en contribuant à la productivité des sols, aux cycles des nutriments et du carbone et à la qualité de l'eau, ainsi qu'en améliorant la résilience des systèmes agricoles face au changement climatique en aidant à atténuer les effets des sécheresses et des inondations. Cependant, la biodiversité continue de décliner, en particulier sur les terres agricoles.

La politique agricole commune (PAC) est la principale source de financement pour soutenir la gestion et la restauration de la biodiversité dans les zones rurales, et les plans stratégiques relevant de la PAC sont un vecteur important pour répondre aux exigences de la loi sur la restauration de la nature récemment adoptée dans les États membres (obligation juridiquement contraignante de restaurer au moins 20 % des terres de l'UE d'ici à 2030 et tous les écosystèmes qui ont besoin d'être restaurés d'ici à 2050). Cependant, bien que des mesures incitatives aient été mises en place pour encourager les agriculteurs à améliorer la biodiversité sur les terres agricoles depuis de nombreuses décennies, elles n'ont pas été suffisantes pour atteindre l'ampleur des améliorations requises.

La deuxième réunion du groupe de travail s'est appuyée sur les thèmes prioritaires abordés lors des activités informelles du mois d'octobre. Les participants ont formulé des recommandations concrètes sur la manière d'améliorer la conception des interventions des plans stratégiques relevant de la PAC et d'encourager leur adoption afin d'améliorer les résultats en matière de biodiversité à grande échelle.

La deuxième réunion visait à :