Évaluation sommaire du programme autrichien de développement rural sur les questions transversales de l'environnement et du climat

• En raison du maintien de l'agriculture à l'échelle de la zone, il y a eu une légère augmentation des émissions de GES provenant du secteur agricole (+2,6 %).
• On peut s'attendre à une augmentation des émissions ou à une réduction du puits dans ces terres agricoles sans mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) individuelles, étant donné que les différentes mesures MAEC ont un effet de conservation ou d'augmentation du carbone.
• D'autre part, les calculs ont montré une réduction (-2,6 %) des émissions d'ammoniac malgré l'augmentation du nombre de têtes de bétail et des quantités d'engrais minéraux.
• L'objectif consistant à accroître l'efficacité de l'utilisation de l'énergie dans l'agriculture et la transformation des aliments n'a pas encore été atteint en raison de la faible utilisation des fonds prévus au cours des trois premières années du PDR.

En ce qui concerne la question d'évaluation 26 — « Dans quelle mesure le PDR a-t-il contribué à l'amélioration de l'environnement et à la réalisation de l'objectif de la stratégie de l'UE en matière de biodiversité (...) ? » :

• Les tendances démographiques des oiseaux des terres agricoles se sont stabilisées à un faible niveau au cours des 3-4 dernières années (en 2018). Dans l'ensemble, un paquet complet de mesures pour la conservation des prairies riches en espèces et utilisées de manière extensive est important pour le succès du prochain programme pour la biodiversité.
• Au fil des ans, on a constaté une légère diminution des terres agricoles de type 1 à haute valeur naturelle (HVN), ce qui reflète la tendance à la baisse des zones de prairies extensives.
• Selon l'évaluation d'impact, le PDR est le facteur le plus important qui influence de manière ciblée les indicateurs de biodiversité analysés. Toutefois, le PDR dans son ensemble ne contrôle pas actuellement avec précision les facteurs décisifs influençant la biodiversité dans les terres arables, les prairies ou les pâturages de montagne. S'il est conçu de manière appropriée, l'impact du programme pourrait être nettement plus important qu'à l'heure actuelle.

En ce qui concerne la question d'évaluation 28 — « Dans quelle mesure le PDR a-t-il contribué à l'objectif de la PAC consistant à assurer une gestion durable des ressources naturelles et à lutter contre le changement climatique ? » :

• L'évaluation montre que la préservation des zones agricoles extensives joue un rôle important pour la biodiversité et que des exigences ciblées en matière de gestion sont cruciales.
• La teneur actuelle en humus des terres arables dans les zones sélectionnées montre qu'elle est restée stable à un niveau favorable, voire qu'elle a légèrement augmenté dans les cultures consommatrices d'humus et qu'elle a diminué dans les cultures fourragères qui favorisent l'humus.
• En ce qui concerne la qualité de l'eau, les analyses chimiques montrent que les exigences relatives à la teneur appropriée en nitrates ne sont pas suffisamment respectées dans les zones où l'agriculture est intensive et où la recharge des nappes phréatiques est faible.
• La contribution du PDR à la protection du climat doit être considérée de manière différenciée. D'une part, il y a une expansion de la production et donc une augmentation des gaz à effet de serre, d'autre part, les mesures du programme favorisent l'accumulation et la préservation du carbone dans le sol et les émissions d'ammoniac sont réduites.