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Cartographie visuelle des SCIA

La cartographie visuelle des SCIA est une technique qui donne un aperçu des acteurs et des liens au sein d'un système d'innovation observé. Elle aide les autorités publiques et les parties prenantes à comprendre les principales caractéristiques, les points forts et les lacunes des flux de connaissances, grâce à l'utilisation de cartes visualisées qui favorisent une compréhension commune et un dialogue entre les parties prenantes.

Page contents

farmer using digital tablet in the wheat field

Principes de base

En bref

Qu'est-ce que la méthode de cartographie visuelle des SCIA ?

La cartographie visuelle des SCIA est une méthode qualitative participative qui donne un aperçu visuel des relations complexes, des flux de connaissances et des interactions au sein des systèmes de connaissances et d'innovation agricoles (SCIA). Elle repose sur l'élaboration itérative d'un diagramme ou d'un graphique SCIA qui fournit une image statique des acteurs et des infrastructures du système, ainsi que la force (c'est-à-dire forte ou faible) et la directionnalité (par exemple, une ou deux voies) de leurs liens dans certains contextes (par exemple, au niveau de la gouvernance nationale ou régionale et pour l'ensemble du secteur ou d'une chaîne de valeur particulière).

En créant des représentations visuelles claires et accessibles, la cartographie visuelle des SCIA vise à favoriser une compréhension commune du paysage des SCIA parmi les diverses parties prenantes, ce qui permet à terme d'améliorer la prise de décision et la planification stratégique en matière d'innovation agricole.

Caractéristiques principales

Le processus commence par la collecte des recherches existantes et l'identification des acteurs influents au sein des SCIA. Ces informations sont utilisées pour la version préliminaire des diagrammes de réseaux, qui sont ensuite affinés par des dialogues itératifs avec des experts et des parties prenantes, afin d'en garantir l'exactitude et l'exhaustivité.

Les cartes visuelles des SCIA illustrent généralement les acteurs clés (agriculteurs, chercheurs, conseillers, décideurs, entreprises, etc.), leurs relations (collaborations, partenariats, voies d'échange de connaissances) et le flux d'informations, de technologies et d'innovations entre eux. Les ressources importantes, telles que les sources de financement, les infrastructures et l'expertise, sont également souvent mises en évidence.

La nature participative de cette méthode est cruciale. L'implication des parties prenantes tout au long du processus garantit que la carte reflète fidèlement les divers points de vue, besoins et dynamiques au sein des SCIA. Cette approche collaborative favorise l'appropriation et l'adhésion des diverses parties prenantes, ce qui augmente les chances de réussite de la mise en œuvre des stratégies issues de l'exercice de cartographie.

Avantages et inconvénients

Avantages Inconvénients
  • Les cartes visuelles facilitent le dialogue entre les parties prenantes et créent une compréhension commune des SCIA, favorisant ainsi l'évaluation collaborative et l'élaboration de stratégies.
  • La représentation visuelle met en évidence les acteurs clés, les flux de connaissances et les lacunes, ce qui permet aux évaluateurs d'identifier les domaines d'intervention et d'amélioration.
  • Le processus encourage la transparence en documentant visuellement les relations entre les parties prenantes et les flux de connaissances, ce qui favorise la responsabilisation au sein des SCIA.
  • Le format visuel rend les informations complexes plus accessibles et plus attrayantes pour un plus grand nombre de parties prenantes, y compris celles qui ne sont pas familières avec le langage technique de l'évaluation.
  • La cartographie visuelle des SCIA peut compléter efficacement d'autres méthodes d'évaluation, telles que les enquêtes, les entretiens et l'analyse de documents, en fournissant un contexte visuel pour l'interprétation des résultats.
  • La collecte de données complètes sur les acteurs, les relations et les flux de connaissances peut prendre du temps et nécessiter des ressources importantes.
  • Les cartes représentent un « instantané » statique — un moment précis dans le temps qui peut ne pas refléter la nature dynamique et évolutive des SCIA. Des mises à jour régulières sont nécessaires pour maintenir la précision, ce qui augmente la charge de travail.
  • La représentation visuelle peut être influencée par des choix subjectifs, tels que la sélection des acteurs, la pondération des relations et la conception visuelle, ce qui peut donner lieu à des interprétations biaisées.
  • La dynamique complexe des SCIA peut être simplifiée à l'extrême dans les représentations visuelles, ce qui risque d'occulter des nuances et des détails cruciaux.
  • Une facilitation efficace est essentielle pour guider le processus de cartographie, garantir l'engagement des parties prenantes et interpréter la représentation visuelle. Le manque de facilitateurs expérimentés peut limiter l'utilité de la méthode.

Quand l'utiliser ?

La cartographie visuelle des SCIA peut être un outil puissant pour évaluer l'efficacité des interventions dans le cadre des plans stratégiques relevant de la PAC. En visualisant les relations complexes, les flux de connaissances et les interactions au sein des SCIA, elle offre des informations précieuses pour guider les évaluateurs et les décideurs politiques.

Cependant, il est essentiel de savoir « quand » déployer cette méthode pour garantir son utilisation optimale et maximiser ses avantages. La cartographie visuelle des SCIA s'avère précieuse dans les cas suivants :

L'évaluation des interventions axées sur le networking et l'échange de connaissances :

Les plans stratégiques relevant de la PAC mettent l'accent sur le renforcement des SCIA en encourageant la collaboration, le partage des connaissances et l'adoption de l'innovation par divers acteurs. La cartographie visuelle des SCIA est particulièrement pertinente pour évaluer les interventions qui ciblent spécifiquement ces objectifs, telles que :

  • Le renforcement de la collaboration et des réseaux : il s'agit notamment d'initiatives favorisant les partenariats entre agriculteurs, chercheurs, conseillers, entreprises et autres parties prenantes au sein de la SCIA. Les cartes visuelles peuvent aider à évaluer l'efficacité de ces interventions dans la mise en place de réseaux solides et le renforcement des liens entre divers acteurs.
  • Soutenir la mise en place et le fonctionnement des groupes opérationnels (GO) : les cartes visuelles des SCIA peuvent illustrer la composition des GO, leurs liens avec d'autres acteurs des SCIA et le flux de connaissances à l'intérieur et à l'extérieur du groupe. Cela permet d'évaluer l'efficacité des GO à favoriser l'innovation et le transfert de connaissances.
  • Renforcement des services de conseil agricole : les cartes peuvent révéler la portée et l'efficacité des services de conseil, identifier les lacunes dans la couverture et mettre en évidence les domaines potentiels d'amélioration pour relier les agriculteurs aux connaissances et informations pertinentes.
  • Promouvoir les réseaux d'apprentissage entre agriculteurs : en visualisant ces réseaux, les évaluateurs peuvent apprécier leur structure, identifier les acteurs clés et comprendre comment les informations et les innovations sont partagées au sein de ces voies informelles d'échange de connaissances.

Évaluer les initiatives multipartites :

Un certain nombre d'interventions de la PAC impliquent une collaboration entre diverses parties prenantes, notamment les agriculteurs, les chercheurs, les conseillers, les entreprises et les ONG. La cartographie visuelle des SCIA est particulièrement utile pour évaluer de telles initiatives :

  • Identifier les acteurs clés et leurs rôles. Les cartes clarifient les rôles et l'influence des différentes parties prenantes au sein de l'initiative, en mettant en évidence les domaines potentiels de synergie ou de conflit.
  • Visualiser les dynamiques de pouvoir et les processus de prise de décision. Le processus de cartographie peut révéler les déséquilibres de pouvoir, les réseaux d'influence et les voies de prise de décision au sein de l'initiative, ce qui donne un aperçu des obstacles potentiels ou des facteurs favorables à une collaboration efficace
  • Évaluer l'efficacité des mécanismes de communication et de coordination. Les cartes peuvent illustrer la manière dont les informations sont partagées et les décisions prises, ce qui permet aux évaluateurs d'apprécier l'efficacité des canaux de communication et des structures de coordination.

Analyser l'impact des interventions sur les flux de connaissances :

L'un des principaux objectifs des plans stratégiques relevant de la PAC est de renforcer les flux de connaissances au sein des SCIA, de stimuler l'innovation et d'améliorer les pratiques agricoles. La cartographie visuelle des SCIA peut être utilisée pour :

  • Suivre l'évolution des flux de connaissances. En comparant les cartes avant et après une intervention, les évaluateurs peuvent suivre l'évolution des flux de connaissances et identifier l'impact de l'intervention sur les modèles d'échange de connaissances.
  • Évaluer la portée et l'efficacité de la diffusion des connaissances. Les cartes peuvent visualiser les voies de diffusion de connaissances et/ou d'innovations spécifiques, révélant leur portée, leur taux d'adoption et leur impact sur les publics cibles.
  • Identifier les goulets d'étranglement et les obstacles à la circulation des connaissances. Le processus de cartographie peut mettre en évidence les obstacles qui entravent le transfert efficace des connaissances au sein d'un SCIA, tels que le manque d'accès à l'information, les canaux de communication inadéquats ou la méfiance entre les acteurs.

Au-delà de l'évaluation d'interventions spécifiques, la cartographie visuelle des SCIA peut être utilisée pour comprendre l'impact plus large d'un plan stratégique relevant de la PAC sur le paysage global des SCIA. Cela est particulièrement utile pour :

  • Suivre les changements dans la structure du réseau et l'engagement des parties prenantes. Les cartes permettent de visualiser les changements dans les relations entre les acteurs, l'émergence de nouveaux acteurs et les changements dans les modèles de collaboration au fil du temps, révélant ainsi comment les interventions de la PAC influencent l'évolution des SCIA.
  • Identifier les conséquences imprévues et les nouveaux défis. La visualisation des SCIA permet de découvrir les effets imprévus des interventions, en mettant en évidence les conséquences inattendues et les nouveaux défis qui peuvent nécessiter des ajustements politiques.

Conditions préalables à la visualisation des SCIA :

  • Des objectifs d'évaluation clairs. Les questions et objectifs spécifiques de l'évaluation doivent être clairement définis pour que le processus de cartographie soit ciblé et produise des données pertinentes.
  • Disponibilité des données et expertise. Une cartographie solide nécessite l'accès à des sources de données pertinentes, telles que les listes de parties prenantes, la documentation des projets et les données des entretiens. Elle requiert également des compétences en matière d'analyse de réseaux, de visualisation des données et de facilitation.
  • Participation active des parties prenantes. Le succès de la cartographie visuelle des SCIA repose en grande partie sur la participation active et l'adhésion des diverses parties prenantes d'un SCIA. Les évaluateurs doivent veiller à l'inclusion et favoriser un environnement de collaboration tout au long du processus.

Ressources suffisantes. La création et l'analyse de cartes visuelles des SCIA nécessitent du temps, des ressources financières et du personnel spécialisé. Les évaluateurs doivent prendre en compte les implications en termes de ressources et s'assurer d'un soutien adéquat avant d'opter pour cette approche.

Pas à pas

Le processus d'application de la cartographie visuelle des SCIA peut comprendre les étapes suivantes :

Étape 1 - Définir le champ d'application et les objectifs

  • Définir clairement la portée de l'évaluation : quels aspects spécifiques du plan stratégique relevant de la PAC ou des interventions connexes seront évalués ?
  • Identifier les questions clés de l'évaluation : que voulez-vous apprendre sur les SCIA ? Quels sont les aspects clés nécessitant une visualisation (par ex. relations entre acteurs, flux de connaissances, voies d'innovation) ?
  • Définir les limites des SCIA à cartographier : il peut s'agir de se concentrer sur une zone géographique, une chaîne de valeur ou un domaine thématique spécifique au sein du SCIA.

Étape 2 - Identifier et impliquer les parties prenantes

  • Réalisez une analyse approfondie des parties prenantes : identifiez tous les acteurs concernés par le champ d'application défini par le SCIA. Il peut s'agir d'agriculteurs, de chercheurs, de conseillers, de décideurs, d'entreprises, d'ONG et d'autres organisations concernées.
  • Élaborer une stratégie de participation des parties prenantes : déterminer les moyens les plus efficaces d'impliquer les parties prenantes tout au long du processus de cartographie. Il peut s'agir d'entretiens, de Focus Groups, de workshops ou d'enquêtes en ligne.
  • Obtenir l'adhésion et la participation des parties prenantes : communiquer clairement l'objectif et les avantages de l'exercice de cartographie afin d'encourager une participation et une collaboration actives.

Étape 3 - Recueillir et analyser les données

Recueillir des données sur les acteurs et les relations en utilisant une combinaison de méthodes de collecte d'informations, notamment :

  • Recherche documentaire : examiner les documents du projet, les rapports, les sites web et les études SCIA existantes.
  • Entretiens semi-structurés : mener des entretiens approfondis avec les principales parties prenantes pour recueillir des informations sur leurs rôles, leurs relations et leurs points de vue sur les SCIA.
  • Focus Groups et workshops : animer des discussions de groupe pour favoriser une compréhension commune et identifier les connexions clés, les flux de connaissances et les défis.
  • Enquêtes : utilisez des enquêtes ciblées pour recueillir des données quantitatives sur des aspects spécifiques des SCIA, tels que les canaux de transfert des connaissances ou les perceptions des parties prenantes.
  • Analysez les données recueillies : identifiez des schémas dans les relations entre parties prenantes, les flux de connaissances et les ressources clés. Pour ce faire, il peut être nécessaire d'utiliser des techniques d'analyse de données qualitatives ou des logiciels spécialisés dans l'analyse de réseaux.

Étape 4 - Élaborer une cartographie visuelle des SCIA

  • Sélectionner les outils de visualisation appropriés : choisir des logiciels ou des réseaux qui prennent en charge la visualisation des réseaux et permettent des options de personnalisation en fonction des objectifs de l'évaluation et de la complexité du SCIA.
  • Créer la carte initiale : utiliser des symboles et des étiquettes clairs pour créer une représentation visuelle de base des acteurs clés et de leurs relations.
  • Affiner la carte de manière itérative : partage la carte initiale avec les parties prenantes pour obtenir leurs commentaires et leur validation. Intégrer leurs idées pour améliorer la précision, l'exhaustivité et la clarté.
  • Présenter la carte finale ; créer une carte visuellement attrayante et informative qui communique efficacement les principales conclusions et connaissances sur les SCIA.

Étape 5 - Interpréter les résultats et tirer des conclusions

  • Analyser les schémas et les connexions révélés par la carte : identifier les acteurs clés, les courtiers en connaissances, les pôles centraux, les acteurs périphériques et les goulets d'étranglement potentiels dans le flux de connaissances.
  • Relier les résultats aux objectifs de l'évaluation : évaluer comment la représentation visuelle répond aux questions clés de l'évaluation. Que révèle la carte sur l'efficacité des interventions du plan stratégique relevant de la PAC ? Quelles sont les principales forces et faiblesses des SCIA ?
  • Tirer des conclusions et des recommandations : formuler des conclusions fondées sur des données probantes concernant le fonctionnement des SCIA et formuler des recommandations pour améliorer l'échange de connaissances, l'adoption des innovations et l'efficacité globale.

Étape 6 - Diffusion et utilisation des résultats

  • Partager la carte visuelle des SCIA et le rapport avec les parties prenantes : présenter les résultats de manière claire et accessible, à l'aide de workshops, de présentations ou de plateformes en ligne.
  • Utiliser la carte pour faciliter la discussion et la planification stratégique : engager les parties prenantes dans des discussions sur les résultats et utiliser les idées pour éclairer la conception et la mise en œuvre des interventions de la PAC.

Principaux points à retenir

  • La variété des utilisations pratiques souligne l'application pour les autorités publiques, les structures de coordination et les parties prenantes de mieux comprendre le fonctionnement des SCIA d'un pays.
  • La visualisation des acteurs des SCIA permet de saisir systématiquement les principales caractéristiques, les forces et les faiblesses des cadres organisationnels et des relations. La méthode révèle les acteurs clés, les flux de connaissances, les lacunes et les domaines potentiels d'amélioration au sein des SCIA.
  • Les cartes visuelles favorisent une compréhension commune et un dialogue entre les parties prenantes, ce qui permet une évaluation et une planification collaboratives. Des lignes directrices et des modèles sont utiles pour faciliter des présentations harmonisées, permettant la diffusion de points de vue comparatifs et une compréhension mutuelle.
  • La participation active de divers acteurs garantit l'exactitude et la pertinence de la carte, ce qui favorise l'appropriation et l'adhésion des parties prenantes. L'approche participative invite les groupes habituellement sous-représentés (par exemple, les groupes de conseil agricole) à apporter leur contribution.
  • La représentation visuelle fournit des informations précieuses pour la prise de décision fondée sur les données, ce qui permet des interventions plus efficaces et plus ciblées dans le cadre de la PAC. La visualisation graphique est un outil puissant pour cartographier les participants aux SCIA et identifier les mécanismes de coordination.
  • La réalisation d'une cartographie et d'une analyse approfondies nécessite beaucoup de temps, de ressources financières et d'expertise.
  • N'oubliez pas que SCIA est en constante évolution. Mettez régulièrement les cartes à jour et engagez un dialogue permanent avec les parties prenantes pour garantir une pertinence et un impact continus.

Tirer les leçons de l'expérience

Des diagnostics SCIA visualisés ont été appliqués dans des projets antérieurs tels que le projet SOLINSA (Moschitz et al., 2015) et le projet PRO SCIA (Knierim et Prager, 2015), qui ont appliqué une représentation graphique des acteurs de la connaissance dans les pays européens. Le récent diagnostic des SCIA à l'échelle de l'UE a été réalisé dans le cadre du projet H2020 i2connect.

Vous trouverez ci-dessous un exemple de la cartographie visuelle des SCIA et des services de conseil en Autriche, développée dans le cadre du projet H2020 i2connect.

Report AKIS inventory i2connect
Source: AKIS and advisory services in Austria. Report for the AKIS inventory of the i2connect Horizon project, 2020.

Les SCIA se caractérisent par une pluralité d'acteurs. Ce diagramme illustre le réseau d'acteurs impliqués auprès des agriculteurs et des sylviculteurs en Autriche, en mettant l'accent sur la manière dont divers groupes et organisations sont interconnectés. Les cinq grands types d'acteurs interagissant avec les agriculteurs/forestiers sont les suivants :

  • Organisations du secteur public (ministères et administration publique subordonnée ; en bleu).
  • Le secteur privé (industries, consultants indépendants et sociétés de conseil ; en brun).
  • Recherche et éducation (universités, instituts de recherche, écoles ; en vert).
  • Les agriculteurs et les organisations agricoles (chambres d'agriculture, coopératives, syndicats d'agriculteurs ; en jaune).
  • Les organisations non gouvernementales (par exemple, les organisations caritatives et les groupes de défense de l'environnement ; en orange).

La répartition des différents éléments du diagramme est la suivante :

Les agriculteurs/forestiers sont au centre de cette carte, représentant les individus travaillant dans l'agriculture et la sylviculture.

Les liens entre les différents types d'acteurs sont représentés par des lignes pleines pour les connexions fortes et des lignes en pointillés pour les connexions plus faibles ou indirectes. Le diagramme met en évidence la manière dont les agriculteurs/forestiers sont influencés par un large éventail de parties prenantes, allant des autorités publiques et des instituts de recherche aux consultants indépendants et aux ONG, créant ainsi un écosystème complet autour des activités agricoles et forestières.

  1. Les pouvoirs publics :
    • Le ministère fédéral autrichien de l'agriculture, des régions et du tourisme et les autorités étatiques/provinciales ont des liens plus faibles avec les agriculteurs et les sylviculteurs
  2. Organismes de recherche et d'enseignement :
    • L'éducation, c'est-à-dire le collège universitaire pour la pédagogie agraire et environnementale (HAUP), les universités agricoles des sciences appliquées (FHs), etc. montre des liens étroits avec le centre du diagramme.
    • Il existe également des liens étroits avec les instituts de recherche (par exemple, Bundesanstalt fur Agrawirtschaft und Begbauernfragen (AWI et BABF), les instituts de recherche fédéraux AGES, les instituts de recherche en agriculture biologique, etc.) et les universités (par exemple, l'université des ressources naturelles et des sciences de la vie (BOKU) à Vienne ou l'université vétérinaire de Vienne), qui à leur tour ont des liens plus faibles avec les agriculteurs et les sylviculteurs.
    • Une case présentant la formation continue (par exemple, l'Institut rural de formation continue (LFI) Bio Austria AGES, les collèges techniques pour l'agriculture et la sylviculture, l'ingénierie agricole, etc.) affiche des liens forts avec le centre et étend ses liens vers le secteur privé (c'est-à-dire les négociants d'intrants et les consultants indépendants qui incluent les consultants privés et les vétérinaires qui offrent un soutien direct aux agriculteurs et aux sylviculteurs).
  3. Troisième secteur - organisations d'agriculteurs :
    • Ce type d'acteur offre des liens étroits avec les agriculteurs/forestiers et comprend les groupes et associations de producteurs (par exemple, les associations d'élevage, les éleveurs de porcs, etc.), les associations et les médias (par exemple, Rural Youth Austria et Farmers Women, etc.), et l'organisme payeur (c'est-à-dire, dans le cas de l'Autriche, l'AMA Marketing et Agramarkt Austria) ;
    • Les réseaux et projets multi-acteurs, y compris les projets multi-acteurs Horizon et les groupes opérationnels et de service PEI-AGRI, se concentrent sur la promotion de la collaboration entre les secteurs. Ces acteurs sont étroitement liés aux chambres d'agriculture en Autriche (c'est-à-dire la Chambre d'agriculture autrichienne et les neuf chambres d'agriculture régionales ainsi que plusieurs chambres d'agriculture de district).
  4. Quatrième secteur - ONG (Orange) :
  • Les ONG telles que Bird Life, les organisations caritatives (par exemple les projets LQB et SVS) et les plateformes d'information des consommateurs (par exemple Landschaft leben) ont des liens plus faibles avec les agriculteurs, mais elles jouent un rôle dans certains aspects de la durabilité de l'agriculture et des préoccupations sociales.

Croatie : en Croatie, les SCIA se caractérisaient par la faiblesse des liens entre les entités publiques et privées investies dans l'enseignement, la recherche et les activités de conseil. La cartographie visuelle des SCIA a permis d'identifier systématiquement ces points faibles et a favorisé des échanges de connaissances et de données plus efficaces.

Estonie : les SCIA de l'Estonie avaient une image fragmentée, mais grâce à la cartographie visuelle des SCIA, des mesures significatives ont été prises en vue d'une plus grande intégration. Les services de conseil ont notamment été coordonnés à l'échelle nationale, ce qui a permis d'améliorer l'efficience et l'efficacité globales du système.

Finlande : la Finlande a utilisé la cartographie visuelle des SCIA pour coordonner les ressources et la coopération au sein d'un réseau diversifié d'acteurs de la recherche, du développement et de l'éducation. Cela a permis de garantir la vitalité et la durabilité de son système de connaissances agricoles.

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