Mettre en valeur la valeur ajoutée des services écosystémiques de l'agriculture dans les zones de montagne

Les zones de montagne couvrent environ 30 % du territoire de l'UE et sont confrontées à des défis majeurs qui les rendent à la fois écologiquement et socialement fragiles. L'agricultrice Regina Aspalter dirige un groupe opérationnel dans le parc national des Kalkalpen, en Haute-Autriche, afin de montrer comment de nouveaux modèles d'entreprise pourraient être créés pour permettre aux agriculteurs de générer des revenus à partir des services écosystémiques dans les zones de montagne. Regina déclare : « En diversifiant les revenus agricoles et en développant un large éventail de services écosystémiques, les agriculteurs peuvent avoir un impact positif considérable sur les communautés locales tout en veillant à ce que leurs exploitations agricoles soient des entreprises viables, compétitives et durables. »

Les nouveaux modèles d'entreprise pour les agriculteurs de montagne se concentrent spécifiquement sur les services écosystémiques liés à la conservation de la nature et de la biodiversité. Dans cette région montagneuse de l'Autriche, certaines caractéristiques peuvent être observées en grand nombre, comme les prairies et les pâturages extensifs. Celles-ci présentent une grande biodiversité de plantes et d'insectes et fournissent de nombreux autres services, tels que la recharge des nappes phréatiques avec une qualité d'eau élevée, ainsi que le maintien de l'image typique du paysage culturel.

Le projet a débuté en 2022 et se terminera fin 2024. Quatre agriculteurs sont impliqués dans le groupe opérationnel, et ont travaillé avec des organismes de recherche pour évaluer les bénéfices de ces services écosystémiques. Les partenaires du projet ont commencé par effectuer une analyse pour quantifier et cartographier les services écosystémiques mesurables et commercialisables dans le contexte de l'agriculture de montagne dans la région du parc national.

Sur cette base, des modèles commerciaux sont étudiés pour récompenser les agriculteurs pour leurs performances environnementales. Il peut s'agir de subventions, de réductions d'intérêts sur les prêts ou d'une reconnaissance par le biais de labels et de certifications spécifiques. Pour déployer cette démarche, les partenaires sont en contact avec des entreprises, des banques et des autorités publiques.

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