Possibilités de développement de l'agriculture biologique en Sardaigne

• Analyse documentaire du M11 dans les PDR italiens afin d'établir une référence pour évaluer le cas de la Sardaigne ;
• Analyse documentaire des informations statistiques du 7e recensement national de l'agriculture ;
• Analyse documentaire du système de suivi des demandes reçues par sous-mesure et code d'intervention, et des domaines connexes demandés ;
• Analyse documentaire des informations relatives au programme (telles que les engagements supplémentaires prévus pour chaque mesure/intervention).

En outre, l'étude vise à identifier les effets de l'agriculture à haute valeur ajoutée dans les phases pré- et post-intervention. En ce qui concerne la qualité de l'eau, l'impact de l'agriculture biologique est évalué par une analyse combinée d'indicateurs qui tiennent compte de la qualité de l'eau des rivières et du pourcentage de la SAU financée dans les bassins hydrographiques respectifs pour soutenir la production biologique.

La séquestration du carbone a été évaluée par une révision partielle des données fournies par le Livre blanc « Défis et opportunités du développement rural pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique » (Mipaaf, 2011). Toutes les analyses réalisées incluent l'utilisation de la cartographie vectorielle des parcelles cadastrales nécessaires à l'introduction (11.1) et au maintien (11.2) de la production biologique du PDR 2014-2020.

La question d'évaluation liée à cette étude thématique était la suivante : « Dans quelle mesure et comment l'agriculture biologique peut-elle être favorisée en Sardaigne, et avec quelles attentes ? »

En ce qui concerne les limites, l'étude souligne que les mises à jour des données n'étaient disponibles que dans une version provisoire et, surtout, sans détail régional au moment de la rédaction. En outre, il existe un léger décalage dans le temps, car les données des GAL se réfèrent à la fin de l'année 2019, tandis que celles du recensement se réfèrent à 2020.

L'étude a révélé que l'agriculture biologique en Sardaigne n'a pas connu le même développement que dans d'autres régions. Cela est probablement dû en partie à la spécificité du territoire et de l'agriculture sardes (constitués à 80 % de pâturages, de prairies et de cultures fourragères), et en partie au fait qu'il n'y a pas eu beaucoup d'investissements dans l'agriculture biologique (le rapport entre la SAU biologique et la SAU totale en Sardaigne n'atteint pas 10 %, alors que la moyenne nationale correspond à 16 %).

Cependant, les adhésions à la mesure 11 du PDR, en termes de SAU, ont pratiquement doublé entre 2016 et 2021.

Au cours de la période 2016-2019, 79 % des sites de surveillance examinés présentaient une qualité d'eau élevée, avec des concentrations moyennes annuelles de nitrates inférieures à 10 mg/l.

À un niveau similaire d'utilisation des terres, la teneur en carbone est plus élevée dans les zones bénéficiant du maintien (sous-mesure 11.2) de la pratique biologique que dans celles bénéficiant de son introduction (sous-mesure 11.1).

Le carbone séquestré chaque année dans les sols agricoles grâce à la mesure 11 équivaut globalement à 5,4 milliers de tonnes, soit l'équivalent d'environ 20 milliers de tonnes de dioxyde de carbone. Le carbone organique initial contenu dans les sols demandés en prime pour la mesure 11 s'élève à un total de 2 870 676 tonnes.