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Développement de technologies pour le contrôle agro-environnemental

Ce rapport se concentre sur les technologies les plus susceptibles de permettre un suivi amélioré et plus rentable des « résultats » environnementaux de la gestion directe des terres et des interventions.

  • Other
  • 2014-2022
  • Environmental impacts
Developing technologies for Agri-environment monitoring
Example of UK agricultural diversity, with sheep grazing land supporting arrays of solar panels

Le rapport se concentre sur les technologies qui offrent un suivi amélioré et plus rentable des résultats environnementaux de la gestion directe des terres et des interventions soutenues par le système de gestion environnementale des terres (ELMS). Les domaines technologiques couverts par ce projet sont la bioacoustique, les techniques ADN, l'observation de la Terre, la vision par ordinateur et l'apprentissage automatique.

Pour chaque domaine technologique, les objectifs suivants ont été pris en compte : a) effectuer une analyse prospective des technologies en développement susceptibles d'être pertinentes pour la surveillance agroenvironnementale ; b) examiner comment ces technologies en développement pourraient être utilisées pour la surveillance agroenvironnementale ; c) examiner quels sont les rendements/résultats pertinents pour la technologie en développement ; d) proposer comment les technologies en développement pourraient être utilisées dans la surveillance agroenvironnementale existante et future ; et e) mener des études pilotes ou de validation de principe pour démontrer comment la technologie pourrait être utilisée pour la surveillance agroenvironnementale.

La méthode découlait d'une évaluation des besoins qui a passé en revue l'horizon technologique. Il s'agissait notamment de consulter les principales parties prenantes afin de comprendre leurs besoins en matière de développement technologique et les obstacles potentiels à l'adoption desdites technologies.

L'adéquation de chaque technologie a été évaluée en fonction des principales exigences en matière de surveillance. Pour chaque variable de surveillance, les technologies ont été classées selon si elles permettent d'identifier les espèces distinctes, leur présence/absence, leur abondance ou une mesure différente des mesures traditionnelles. Pour chaque technologie et chaque exigence de surveillance, une note a été attribuée à sa pertinence dans les cinq ou dix ans.

L'étude a mis en évidence deux limites principales. Établir un consensus de base quant à l'échantillon de surveillance a mis en évidence certains des défis associés à l'évaluation de nouvelles technologies alors qu'elles sont encore en cours de développement, notamment la modification des flux de travail, ce qui se traduit par des données moins optimales pour les évaluations de la biodiversité.

En outre, les répondants ont indiqué qu'il peut être difficile de disposer de contrefactuels appropriés, ce qui limite la capacité d'évaluer des projets à grande échelle. Peu de sites font l'objet d'un suivi répété sur de longues périodes et sur plusieurs années, de sorte que la variabilité interannuelle peut constituer un problème lors de l'interprétation des données de suivi. De meilleures évaluations de base avant l'introduction des programmes agro-environnementaux (AES) et l'inclusion d'un suivi agro-écologique plus large ont été jugées précieuses, c'est-à-dire qu'elles incluent des facteurs qui ne sont pas actuellement inclus dans les AES et les sites sans AES. Il existe une grande variation taxonomique dans le degré de surveillance des espèces, de sorte qu'il serait utile de cibler les espèces, les fonctions et les indicateurs d'une fonction qui ne font pas l'objet d'une surveillance à l'heure actuelle.

Dans l'ensemble, l'étude montre que la surveillance des AES remplit son objectif, neuf des treize personnes interrogées étant d'accord avec cette affirmation. Dans le même temps, 14 personnes sur 15 reconnaissent que le suivi des AES pourrait être amélioré.

Les personnes interrogées s'accordent à dire qu'il existe des obstacles qui empêchent le suivi des AES de remplir son objectif. Les obstacles les plus fréquemment cités ont trait au manque de connaissances, bien que les facteurs humains concernant la communication et le manque de volonté aient également été fréquemment cités.

Les principales conclusions générales de la consultation sur l'évaluation des besoins sont les suivantes : (1) la nécessité de stratégies d'échantillonnage solides lors du déploiement de techniques de surveillance, y compris les technologies en développement ; (2) la validation par des données empiriques est nécessaire pour les technologies en développement afin d'interpréter ce que les résultats signifient en termes des AES et d'agroenvironnement ; (3) les technologies nécessitent souvent une formation et/ou des ensembles de données de référence, ce qui peut limiter leur potentiel d'extrapolation à de nouvelles zones ; et (4) la reconnaissance du grand potentiel des technologies en développement pour la surveillance des AES, tout en notant la nécessité d'une approche prudente et d'être réaliste quant aux avantages qu'elles offrent.

L'évaluation conclut que la surveillance actuelle des AES ne peut pas être assurée par la seule technologie, aujourd'hui ou dans les dix prochaines années. Les informations sur les haies au niveau des espèces, les données sur l'abondance ou les populations au niveau des espèces, les caractéristiques du sol et la conception des accords sont autant d'exemples de lacunes particulières dans le développement des technologies. Toutefois, les technologies peuvent actuellement offrir et fournir plusieurs éléments de surveillance et peuvent également offrir de nouvelles mesures de la biodiversité par rapport aux approches traditionnelles.

Author(s)

UK centre for Ecology and Hydrology (UKCEH)

Ressources

Documents

English language

Developing technologies for Agri-environment monitoring

(PDF – 1.77 Mo – 149 pages)