Rapport annuel d'évaluation 2021 de la région des Pouilles

Ce document est structuré comme un rapport d'évaluation annuel et intègre des réponses actualisées aux questions d'évaluation tirées d'un questionnaire d'évaluation commun pour le développement rural.

Il s'agit d'un rapport renforcé, qui met à jour les réponses aux questions d'évaluation communes (QEC), en se concentrant spécifiquement sur les réponses aux 18 premières QEC qui font référence aux objectifs spécifiques qui sous-tendent les domaines d'intervention. Ces questions ont été élaborées à partir d'un examen approfondi des progrès réalisés en 2020 et des principales variables liées aux objectifs définis par le PDR et ont été enrichies grâce aux éléments qui sont ressortis des enquêtes directes.

Des enquêtes ont été menées auprès d'un échantillon de bénéficiaires de deux mesures structurelles : 1) les projets « lancés » par des personnes physiques et des entreprises ou qui ont reçu au moins un paiement avant le 31 décembre 2020 ; et 2) les mesures « de soutien » du programme - mesure 10 (paiements agroenvironnementaux) et mesure 11 (agriculture biologique). Cela a permis de réaliser une première analyse approfondie sur la vérification des résultats obtenus par le PDR en ce qui concerne les objectifs des domaines d'intervention actifs.

Dans la mesure du possible, une première estimation des indicateurs de résultats et d'impact a été réalisée, contribuant ainsi à l'évaluation.

Un autre domaine d'étude concernait l'analyse de l'efficacité de la stratégie de communication du PDR des Pouilles, qui comprenait une enquête destinée aux bénéficiaires, aux parties prenantes et au grand public par le biais d'un questionnaire structuré sur un modèle de satisfaction de la clientèle.

Enfin, le travail entamé en 2019 avec les 23 groupes d'action locale des Pouilles a été repris avec comme visée d'offrir un soutien méthodologique pour la définition de méthodes et d'outils.

La mise en œuvre du PDR dans les Pouilles a été confrontée à des progrès non homogènes en raison des fardeaux administratifs et d'un volume élevé de litiges, affectant en particulier les mesures importantes. Pour atténuer les risques administratifs, il est recommandé de vérifier la cohérence du plan d'entreprise avant de procéder au classement, d'utiliser des critères mesurables, de simplifier les procédures et de tenir compte de la capacité administrative lors de la sélection des critères d'évaluation. Les mesures visant à stimuler la diffusion des connaissances, telles que les échanges de formation et d'innovation, sont pertinentes, mais l'efficacité des activités de suivi par les groupes opérationnels doit être réévaluée. Si la contribution des projets de coopération à l'innovation à long terme reste incertaine, aucune recommandation n'est nécessaire à ce stade. Pour améliorer les résultats de la formation et la compétitivité, il est suggéré d'accélérer l'achèvement des cours et la mise en œuvre des projets dans le cadre de diverses mesures. Les initiatives en faveur de la biodiversité et de l'amélioration de la qualité de l'eau connaissent un succès modéré, mais des mesures ciblées dans les zones vulnérables et des mesures visant à augmenter le carbone organique dans les sols sont recommandées. Les efforts visant à économiser l'eau et l'énergie, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à gérer les effluents d'élevage devraient être accélérés. Le rôle de LEADER dans le développement local doit être davantage facilité et faire l'objet d'une auto-évaluation. Enfin, la stratégie de communication a été efficace, mais il est recommandé d'utiliser davantage les réseaux sociaux, de mener des campagnes de communication ciblées et d'améliorer le suivi et le rapport des activités de communication.