Les systèmes sont soumis à différentes contraintes techniques (gestion des ravageurs, contraintes climatiques), réglementaires (restrictions d’utilisation des produits phytosanitaires, disparition de certaines molécules) et économiques (instabilités des productions, fluctuations des prix). Afin de pallier ces problèmes, différents leviers sont étudiés dans le projet : - L’insertion de légumineuses, comme le soja, dans les assolements : ces cultures apportent de l’azote dans les systèmes et constituent une ressource riche en protéines ; ou encore de prairies temporaires ou de luzerne. Le potentiel agronomique de ces cultures en région est étudié, les techniques de production doivent être adaptées face aux évolutions de contexte : ressource en eau, besoins alimentaires des élevages, évolution des systèmes de production, … et imaginer des solutions afin de les valoriser localement.

Certaines coopérations entre agriculteurs s’opèrent déjà sur le territoire et ont été recensées et analysées via une première phase d’enquêtes auprès d’agriculteurs. Puis un travail de construction d’outils techniques, méthodologiques et juridiques avec les agriculteurs a été mis en œuvre.

D’autres ressources protéiques alternatives au tourteau de soja OGM importé (soja cru, toasté ou extrudé, luzerne, colza, pois, féverole, prairies, …) ont été étudiées au sein du projet au travers de « fermes pilotes » et de l’exploitation du Lycée agricole de Rethel. Les impacts techniques, économiques et environnementaux sur les systèmes d’élevage provoqués par la recherche d’autonomie alimentaire ont été analysés.